soigner alzheimer plantes

Soigner Alzheimer naturellement avec le safran

Le safran aurait-il une action préventive dans la maladie d'Alzheimer ?

Toutes les études faites à ce sujet chez l'homme indiquent effectivement que le safran serait bénéfique et aurait une véritable action neuro-protectrice. En effet, différents travaux ont été réalisés sur l'action du safran dans certaines maladies neurodégénératives, dont la maladie d'Alzheimer.

Dans la communauté scientifique, le potentiel antioxydant particulièrement élevé du safran ne fait plus aucun doute. Or l'une des hypothèses dans les causes de la maladie d'Alzheimer, serait une accélération du processus d'oxydation. Partant de ce constat, les chercheurs ont testé une supplémentation de safran chez des patients atteints d'Alzheimer au stade précoce de la maladie, mais aussi sur la protection des neurones chez l'animal.

Tous les résultats vont dans le même sens, le safran protègerait notre système nerveux central et les neurones.

Chez l'homme, les études ont été réalisées contre placébo et en comparaison de médicaments utilisés habituellement dans la maladie d'Alzheimer. Ces études ont montré l'intérêt particulier du safran au stade précoce de la maladie.

Il ressort indéniablement que le safran joue un rôle préventif, mais pourrait aussi ralentir l'évolution de la maladie au stade précoce.

Les études qui prouvent les bienfaits du safran sur la maladie d'Alzheimer

Le safran pourrait aider les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Des chercheurs Italiens et iraniens ont publié une synthèse de 24  études démontrant l'action du safran sur les troubles cognitifs liés à la maladie d'Alzheimer.

Des études sur l'animal et sur l'homme  ont pu mettre en évidence que le safran, par son principe actif principal, la crocine, pourrait aider à lutter contre les troubles cognitifs et ralentir le déclin lié à la maladie d'Alzheimer.

Entre autres, la capacité  antioxydante, anti-inflammatoire, de plasticité synaptique du safran,  font partie des mécanismes qui pourraient expliquer ses effets neuroprotecteurs.

L'objectif de l'étude était d'éxaminer les preuves et les mécanismes des résultats induits par le safran dans la maladie d'Alzheimer.

Les études sélectionnées portaient sur des patients âgés d'au moins 60 ans, diagnostiqués selon les critères du National Institute on Aging-Alzheimer's Association(NIAAA). Sur un total de 1477 recherches sur ce sujet, ,  24 études répondaient aux critères d'inclusion à l'origine de cet article.

Les résultats ont pu montrer que 17 études in vitro et in vivo ont décrit l'efficacité du safran sur les troubles cognitifs de la maladie d'Alzheimer.

Cette étude a pu mettre en évidence le rôle de la crocine qui semble être capable de réguler les niveaux de glutamate, de réduire le stress oxydatif et de moduler l'agrégation des protéines responsables. 

Seul 4 études ont indiqué que les effets du safran ne variaient pas de ceux obtenus avec le donépézil et la mémantine, mais avec une meilleur sécurité pour le safran au plan des effets secondaires.

Ces nouvelles recherches semblent démontrer que le safran, notamment par sa teneur en crocine, pourrait  être actif afin d'améliorer les mécanismes cognitifs dans la maladie d'Alzheimer.


Etude: Crocus sativus L. (Saffron) in Alzheimer's disease treatment: bioactve impairment

Current Neuropharmacology 13 janvier 2021


  • Etude CTEAS 2014 : Efficacité du safran avec la mémantine

Cette étude réalisée en 2014 a permis de comparer l'efficacité du safran avec la mémantine. La mémantine est une substance médicamenteuse utilisée pour les patients atteints d'une forme modérée à sévère de la maladie d'Alzheimer.


L'étude randomisée en double aveugle a concerné 68 patients atteints de la maladie. Ils ont reçu 20 mg de mémantine par jour ou bien 30 mg d'extrait de safran durant 12 mois. Les patients ont été évalués chaque mois par l'échelle d'évaluation cognitive SCIRS (échelle d'évaluation cognitive des patients atteints de la forme grave à modérée de la maladie d'Alzheimer) et FAST (functional Assessment Staging).


Les 2 groupes de patients ayant pris la mémantine ou le safran ont montré des résultats bénéfiques semblables aux différents tests d'évaluations. Il n'y a pas eu de différence significative entre l'amélioration sous mémantine et l'amélioration sous safran.


L'administration d'extrait de safran à 30 mg par jour durant 1 an, a permis d'obtenir les mêmes résultats qu'avec le médicament à base mémantine sur la baisse des fonctions cognitives, sans le risque des effets secondaires du médicament.

Les auteurs précisent que ces résultats encourageants justifient des études à plus large échelle et sur des périodes plus longues.

  • Etude MRDBC 2009 : Efficacité du safran sur un début d'Alzheimer

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité du safran chez des patients atteints de la forme modérée d’Alzheimer.


Les chercheurs ont sélectionné cinquante-cinq personnes répondant aux critères d’Alzheimer au stade précoce de la maladie. Les participants ont reçu de façon aléatoire, soit du safran à la dose de 30 mg par jour (2 prises de 15 mg) soit du donépézil 10 mg par jour (2 prises de 5 mg).

Précisons que le médicament aricept contenant du donépézil est habituellement indiqué dans le traitement symptomatique de la maladie d'Alzheimer pour les formes légères à modérées. Notons au passage que des études plus récentes ont montré l’intérêt du donépézil même dans les formes plus avancées de la maladie.

Durant les 22 semaines de l’étude, les chercheurs ont évalué l’efficacité du safran en comparaison du donépézil. Pour cela ils ont utilisé les mêmes échelles d’évaluations de la maladie d'Alzheimer et de la démence qu'avec le médicament donépézil, soit l’échelle ADAS-Cog Score et l'échelle CDR-SB Score*

A l’issue des 22 semaines, Les résultats obtenus avec le safran étaient semblables au traitement donépézil, sans effets secondaires.

Les chercheurs concluent que cette étude fournie les premières preuves d’un effet thérapeutique du safran chez des patients atteints de la forme précoce et modérée de la maladie d’Alzheimer.

Les détails des résultats ci-dessous :

ADAS-Cog Score : Alzheimer's Disease Assessment Scale.

Cette échelle permet l'évaluation des fonctions cognitives et non-cognitives des patients atteints d'Alzheimer et de démence. Elle représente un outil de quantification très utilisé pour la recherche et les essais pharmacologiques.

*CDR-SB Score : Clinical Dementia Rating scale Sum of Boxes.

La notation de la démence clinique ou CDR est une échelle numérique utilisée pour quantifier la sévérité des symptômes dans la démence et la maladie d'Alzheimer.

Les vidéos explicatives ci-dessous :


Des études qui démontrent que soigner Alzheimer naturellement est possible

  • Etude SITT 2010 : Le safran en prévention d'Alzheimer


Lors de cette étude chez l'homme, les chercheurs ont testé l'intérêt d'une supplémentation de safran chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer dans la forme douce à modérée.

Cette fois-ci, ils ont comparé l'action du safran à un placébo. Les patients, au nombre de quarante-six, ont participé à cette étude durant 16 semaines. L'évolution de la maladie a été suivie selon les mêmes protocoles que pour l'étude donépézil, en utilisant aussi les échelles ADAS et CDR.

De la même façon, les patients ont pris de façon aléatoire soit du safran, toujours à la dose de 30 mg (2 prises de 15 mg) soit un placébo.

Après les 16 semaines de traitement, les tests d'évaluation de la fonction cognitive (ADAS et CDR) montrent que le safran a produit des résultats nettement meilleurs que dans le groupe placébo.

Bien que suggérant des études supplémentaires, les chercheurs indiquent que le safran peut être indiqué dans les formes légères de la maladie d'Alzheimer.


  • Etude CIIOD 2005 : La safran protège la mémoire


Lors de cette étude, les chercheurs ont voulu vérifier sur des rats, si un constituant du safran (le safranal) pouvait diminuer les dommages causés au cerveau, lors d'une privation temporaire d'oxygène.

Cette technique dite de l'ischémie reperfusion est souvent utilisée en expérimentation animal. Elle consiste à priver momentanément le cerveau d'oxygène, afin de favoriser une réaction importante d'oxydation au moment du retour de l'oxygène, provoquant alors des lésions neurologiques plus ou moins étendues.

Cette étude à permis de montrer l'impact d'une supplémentation de safran dans cette situation.
Les résultats ont effectivement indiqué que les antioxydants présents dans le safran ont joué un rôle protecteur, en limitant les atteintes du cerveau suite à la privation d'oxygène.

Les auteurs concluent que le safranal exerce des effets protecteurs, notamment au niveau de l'hippocampe des rats. Rappelons que l'hippocampe a un rôle majeur dans la mémoire et la navigation spatiale.
Les chercheurs considèrent que parmi les éléments actifs du safran, le safranal est l'un de ceux ayant une action antioxydante remarquable.

  • Etude IAOA 2006 : L'utilisation du safran pour éviter la formation de plaques d'amyloïdes


La maladie d'Alzheimer se caractérise par le dépôt de plaques d'amyloïdes au niveau des neurones.


La plaque d'amyloïde est un agrégat protéique que l’on retrouve dans les neurones touchés par certaines maladies neurodégénératives. Les spécialistes pensent que ce dépôt est favorisé par un phénomène d'oxydation.

Au vu des nombreuses études montrant les puissantes capacités antioxydantes du safran, les chercheurs ont voulu identifier le rôle du safran sur le dépôt de plaques d'amyloïdes in vitro.

Les résultats ont montré une forte inhibition de la formation de plaques d'amyloïdes en présence de safran. Notons que les résultats obtenus ont été dépendants des concentrations de safran utilisées et du temps d'exposition.

Les chercheurs suggèrent l'utilisation possible de safran pour inhiber la formation de plaques d'amyloïdes responsables de la maladie d'Alzheimer.

Chez l'animal, plusieurs études ont démontré la capacité du safran a agir sur différentes composantes du cerveau, en relation avec la mémoire et les troubles cognitifs. Le safran présenterait bien une action neuroprotectrice, probablement par son pouvoir antioxydant élevé. Plusieurs études réalisées chez l'animal corroborent donc les résultats obtenus chez l'homme.


  • Etude MEE 2010 : Le safran un antioxydant puissant pour le cerveau


Cette étude a consisté à analyser les résultats d'une prise de safran sur des cerveaux de souris jeunes et âgées.
Les résultats ont montré une nette diminution de l'oxydation des lipides du cerveau, responsable selon les chercheurs de l'amélioration des fonctions cognitives et de la mémoire, constatées lors de cette étude.

Ils suggèrent aussi que cette activité antioxydante majeure du safran serait due principalement à la crocétine présente dans le safran.

  • Etude CAEI 1998 : Une épice naturelle qui préserve la mémoire


Cette étude a permis de mettre en évidence l'action du safran et particulièrement de ses composés actifs que sont la crocétine et la crocine sur des rats intoxiqués à l'éthanol.
L'éthanol a la caractéristique de perturber la mémorisation à long terme au niveau de l'hippocampe.

Lors de cette étude, les chercheurs ont pu montrer que le safran permettait de diminuer l'impact de l'intoxication à l'éthanol et de préserver les capacités de mémorisation à long terme sur les rats étudiés.
  • Etude EACCS 2007 : Une épice anti-Alzheimer agissant sur le système nerveux et la mémoire


Les résultats de cette recherche nous indiquent que le safran et ses éléments actifs pourraient améliorer les capacités de mémorisation du cerveau.

En effet lors de cette étude réalisée sur des rats, les chercheurs ont pu montrer l'impact favorable de la crocine du safran sur la mémorisation spatiale des rats. Les chercheurs évoquent l'action probable du safran sur la modulation et/ou la récupération d'information.
Ces résultats prouvent que les composants du safran agissent directement sur les mécanismes biologiques de la mémoire et du système nerveux.
Le rôle bénéfique du safran sur le cerveau comme neuroprotecteur se confirme. Les résultats obtenus sur la maladie d'Alzheimer, contre placébo et en comparaison du donépézil sont remarquables.

Les mécanismes d'action du safran sur les neurones ne sont pas encore totalement élucidés, mais selon les chercheurs, ces résultats positifs seraient en liens avec les capacités antioxydantes exceptionnelles du safran.

D'autres études sont nécessaires pour mieux comprendre son action et peut être étudier le safran dans des cas d'Alzheimer avancés.

En résumé, compte tenu des résultats actuels le safran peut être utilisé en prévention, ou au stade précoce de la maladie d'Alzheimer.
Découvrir notre complément alimentaire naturel de safran bio :

Le safran a de nombreuses vertus médicinales reconnues qui permettent de traiter différents maux auxquels nous pouvons être sujets.

Si cela vous intéresse d'en savoir plus, nous vous proposons de les découvrir en cliquant ci-dessous :